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Nourrir les abeilles : bonnes pratiques, équipement et erreurs à éviter

Publié le 27 juillet 2025

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Le nourrissement des abeilles est un art qui combine science et observation. Pour qu’il soit bénéfique et ne devienne pas une source de problèmes, il est impératif de respecter des bonnes pratiques et d’éviter les erreurs courantes.

TLDR – Nourrir les abeilles : bonnes pratiques, équipement et erreurs à éviter

Pour un nourrissement efficace, choisissez le nourrisseur adapté (couvre-cadres pour les gros volumes), distribuez le sirop la nuit pour éviter le pillage, et réchauffez-le si besoin. Adaptez les quantités (petites et régulières au printemps, massives à l’automne pour l’hivernage). L’environnement floral et la santé de la colonie sont aussi clés. Évitez le surnourrissement (risque d’essaimage), le miel d’origine inconnue (maladies), les sucres indigestes (toxiques) et les produits périmés. L’hygiène est primordiale pour prévenir le pillage et la transmission de maladies.

Les bonnes pratiques d’administration pour un nourrissement efficace

Une administration correcte de la nourriture est aussi importante que le choix de l’aliment lui-même.

Choix et utilisation des nourrisseurs

Le choix du nourrisseur dépend de la quantité de nourriture à distribuer et de la période de l’année.

  • Nourrisseurs à placer sur le trou de nourrisseur du couvre-cadres : d’une capacité de 1 à 2 litres, ils sont adaptés pour les petites quantités de stimulation.
  • Nourrisseurs au trou de vol (d’entrée) : pratiques car ils ne nécessitent pas d’ouvrir la ruche, mais ils se refroidissent très rapidement et peuvent favoriser le pillage.
  • Nourrisseurs couvre-cadres : avec une capacité d’environ 12 à 14 litres, ils sont très pratiques pour le nourrissement d’hivernage en un ou deux apports massifs.
  • Cadres nourrisseurs : placés à l’intérieur de la ruche à la place d’un cadre, ils permettent un nourrissement au plus près de la grappe, mais leur capacité est limitée.

La distribution du sirop doit se faire à la tombée de la nuit. Cette précaution est cruciale pour éviter le pillage par les abeilles des alentours, attirées par l’odeur du saccharose. Les sirops, qu’ils soient invertis ou non, devraient être réchauffés avant d’être donnés aux abeilles lorsque les températures extérieures sont fraîches, car cela facilite leur consommation. Pour les aliments solides, il est très important que les particules soient petites (maximum 0,2 mm de diamètre), car les abeilles ont un mode de préhension de type suceur.

Quantités et fréquences adaptées

Les quantités et fréquences de nourrissement doivent être adaptées aux objectifs et aux besoins de la colonie :

  • Pour la stimulation printanière : des petites quantités de sirop léger sont données régulièrement (environ 1,5 litres par semaine ou 250 ml par jour). Le nourrissement doit être continu jusqu’à ce que les réserves soient suffisantes.
  • Pour l’hivernage : l’objectif est d’atteindre environ 15 à 25 kg de réserves pour l’hiver et le printemps. Un sirop concentré (60/40 ou 70/30 sucre/eau) est privilégié, en 2 à 5 apports de grandes quantités. Il est essentiel que la colonie consomme tout le sirop pendant la nuit pour prévenir le pillage.
  • Pour le candi en hiver : la consommation moyenne est d’environ 1 kg par mois.

En l’absence de matériel de pesée, une méthode simple consiste à soulever l’arrière de la ruche d’une main sans forcer : si elle est trop légère, il faut nourrir. En cas de doute, il est préférable de donner un peu plus que pas assez.

L’environnement du rucher et la santé de la colonie

Le nourrissement s’inscrit dans une gestion globale du rucher :

  • Emplacement du rucher : assurer un bon environnement floral aux abeilles de mars à juillet, et également en fin d’été et en automne, pour qu’elles disposent de ressources suffisantes en miel et en pollen. Il est crucial de veiller à ne pas exposer les ruches aux vents dominants et aux zones humides, car les abeilles craignent davantage l’humidité que le froid. Un emplacement ensoleillé est également bénéfique. Des outils comme BeeGiS ou le Géoportail peuvent aider à évaluer les ressources disponibles dans un rayon de un à trois kilomètres autour du rucher.
  • Santé de la colonie : les colonies fortes et populeuses se défendent mieux contre les agressions et les maladies. Une colonie malade ne sera pas productive et ne pourra pas constituer ses propres réserves ; il est impératif de la soigner rapidement ou de l’éliminer si nécessaire. Le renouvellement de la reine est un facteur clé de dynamisme de la colonie.
  • Date de récolte du miel : récolter le miel au bon moment est important pour laisser aux colonies le temps de reconstituer leurs réserves naturelles pour l’hiver.

Les erreurs courantes à éviter absolument

Certaines erreurs de nourrissement peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé et la survie des colonies.

Le surnourrissement et ses conséquences

Le surnourrissement est l’une des erreurs les plus courantes chez les apiculteurs débutants, souvent par crainte que leurs abeilles ne passent pas l’hiver. Cependant, les abeilles ne stockent que l’excès. Un apport excessif de sirop, surtout en début de saison (plus de 8 litres), comporte un risque élevé d’essaimage et de résidus dans le miel. Si le nourrissement de stimulation est trop important et que la miellée attendue n’a pas lieu, une colonie très forte peut passer directement à la fièvre d’essaimage ou, paradoxalement, souffrir de famine.

L’utilisation de miel d’origine inconnue ou de sucres indigestes

Une attention particulière doit être portée à la qualité des sirops et candi, car leur composition impacte directement la digestibilité et la santé de la colonie :

  • Miel d’origine inconnue : il est fortement déconseillé de nourrir avec du miel dont la provenance n’est pas connue. Cela représente un risque majeur de transmission de maladies, notamment la loque américaine, dont les spores sont très résistantes.
  • Sucres indigestes : les abeilles sont incapables de digérer certains disaccharides (comme le lactose), certains trisaccharides et tous les polysaccharides. Certains sucres (galactose, arabinose, xylose, melibiose, mannose, raffinose, stachyose, lactose) sont même toxiques à faibles concentrations. Les sirops trop riches en maltose (souvent issus d’amidon de blé) ou certains miellats peuvent être problématiques et provoquer des dysenteries. L’utilisation de sucres non raffinés comme le sucre roux ou blond est également une erreur, car ils sont trop riches et peuvent nuire à la colonie.
  • Niveaux élevés de HMF : l’hydroxyméthylfurfural (HMF) est produit lors de l’hydrolyse du saccharose. Un taux de HMF extrêmement élevé dans le miel peut survenir si la nourriture des abeilles en contient déjà ou si la température est trop élevée. Il est crucial de vérifier la température de la ruche et la qualité du produit de nourrissement, car un miel sain ne devrait pas contenir plus de 40 mg/kg de HMF. Le HMF peut devenir toxique pour les abeilles, surtout si le miel est vieux ou stocké à haute température.

La négligence de l’hygiène et des précautions sanitaires

  • Pillage : laisser traîner de la nourriture ou du miel à proximité des ruches peut attirer des abeilles étrangères, potentiellement porteuses de maladies, et déclencher un pillage dans tout le rucher. Une propreté irréprochable est donc cruciale. Il convient de ne jamais laisser des hausses à lécher en plein air ou des cadres à piller.
  • Désinfection : la désinfection du matériel d’extraction et des outils utilisés (lève-cadres, gants) est essentielle, surtout après avoir manipulé des ruches malades ou douteuses, pour éviter la re-contamination des colonies.

Autres pièges à éviter

  • Toucher les ruches nourries en automne : une ruche correctement nourrie en automne ne devrait pas être dérangée jusqu’au printemps.
  • Miel cristallisé : si le miel cristallise dans les réserves de la ruche, il devient non consommable par les abeilles, sauf si une forte condensation d’eau peut le dissoudre.
  • Vieux pollen ou miel : le pain d’abeille commence à se détériorer significativement après deux mois dans la ruche. De même, le miel de plus de 4 ans peut présenter un risque de toxicité dû au HMF et perd ses propriétés nutritionnelles.
  • Homéopathie : aucune étude à ce jour n’a démontré les bienfaits de l’homéopathie sur les abeilles.

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